Nine Inch Nails
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Nine Inch Nails
Ou NIN.
Ce nom ne vous dit surement rien, mais vous avez surement écouté une de ses compositions. LE générique de début de Se7en, c'est lui. La musique dans la bande annonce 300, c'est lui. Il a
composé pour David Lynch et d'autres. NIN n'est pas vraiment un groupe à proprement parlé, mais plutôt le projet solo d'une seule personne : Trent Reznor. Auteur, compositeur, interprète, producteur et multi-instrumentiste, Trent Reznor fait tout. Sauf en live évidemment, d'où le statut de groupe en live. Ca commence à la fin des années 80, avec le tout premier album, ou halo : Pretty Hate Machine. (Chaque album/live/EP/album de remix, est qualifié d'halo, autour de sa personne. Un brin mégalo je vous l'accorde). PRetty hate machine définit ce qu'est le metal indus.
Musique brute, avec des samples un peu partout, une ambiance malsaine, sombre, glauque. Un mélange de metal et de musique électronique assez space. Pretty Hate Machine va finalement bien marcher, ce qui attire les convoitises de la maison de disques éditant l'album. Malgré les conflits entre Reznor et sa maison de disque, il continue à sortir des EPs (ou mini albums, trop court pour être qualifié d'album, mais trop long pour être qualifié de single), dont le plus connu est Broken. C'est avec cet EPs que se développe le caractère malsain et glauque de la musique de NIN. Un succès aussi.
C'est à cette époque qu'il rencontre un certain Brian Warner, ou Marylin Manson. Ce dernier qui participe à une des chansons de Broken : Gave Up :
Et oui, Manson était à peu près normal.
C'est en 1994 que NIN obtient son plus gros succès avec The Downward Spiral. Enorme album indus, une référence, et LA référence du groupe.
Closer :
Burn (titre inédit) :
Album qui contient la magnifique chanson Hurt.
Parallèlement, Marylin Manson monte son groupe, et sort quelques albums. Puis en 1996, Reznor produit l'album qui révèlera Manson au monde entier : Antichrist Superstar. C'est le début de la fin entre Reznor et Manson. la dernière apparition de Manson aux côtés de Reznor dans un clip sera sur Starfuckers Inc., issu du double album de NIN The Fragile, sorti en 1999, après quelques albums de remixes. Encore un succès.
Oui, on dirait un clip de Manson, mais voilà, Manson, sans Reznor, il n'est rien.
Bref, chacun continue de son côté.
2005 : With Teeth sort, et le public est divisé. C'est plus soft, moins dérangeant. Le virage amorcé sur The Fragile se concrétise, au profit d'un metal plus soft (tout est relatif), et de musiques plus mélodiques. Mais sa marche quand même avec son lot de hits.
The Hand that Feeds :
2007, soit seulement deux ans après With Teeth, NIn sors Year Zero, après un gros buzz sur le net, à base de jeu de pistes, de sites internets, et d'un trailer énigmatique. NIN s'attaque au concept album, où Reznor imagine le futur, de façon pas très optimiste.
Suvivalism :
Et c'est là que tout bascule. Excédé par l'industrie musicale et sa maison de disque (oui toujours), Reznor pète un cable et incite au vol de ses oeuvres durant un concert (ou au téléchargement, c'est pareil). Peu après, le contrat se termine, et Reznor poursuit tout seul son chemin, en diffusant ses oeuvres sur le net.
Et c'est en ce moment, à la surprise général, que Reznor sort un quadruple album : Ghosts I-IV.
On change à nouveau de cap, avec un album entièrement instrumental. 36 morceaux, pour 2h de musique. 5$ en téléchargement sur diverses plateformes. la première partie en libre téléchargement. Un projet assez énorme, bouclé en 10 semaines (et que je viens de recevoir à l'instant où j'écris ces lignes), avec la collaboration d'Atticus Ross. Reznor définit ce projet comme la bande originale de nos rêves. Rien de moins. Avec l'album, un packaging impressions constitués de multitudes d'images et fonds d'écrans. Chaque titre ne contient pas la pochette de l'album, mais une image unique.
L'album sortira en en double Cd avec son lot d'image, en édition vinyl, une édition deluxe avec DVD, Blue ray, et enfin l'édition ultra deluxe. 2500 ex, signé par Reznor lui même, et avec pleins de choses dedans.
Une nouvelle expérience musicale s'ouvre avec Ghosts. Et ça vaut le coup.
Ce nom ne vous dit surement rien, mais vous avez surement écouté une de ses compositions. LE générique de début de Se7en, c'est lui. La musique dans la bande annonce 300, c'est lui. Il a
composé pour David Lynch et d'autres. NIN n'est pas vraiment un groupe à proprement parlé, mais plutôt le projet solo d'une seule personne : Trent Reznor. Auteur, compositeur, interprète, producteur et multi-instrumentiste, Trent Reznor fait tout. Sauf en live évidemment, d'où le statut de groupe en live. Ca commence à la fin des années 80, avec le tout premier album, ou halo : Pretty Hate Machine. (Chaque album/live/EP/album de remix, est qualifié d'halo, autour de sa personne. Un brin mégalo je vous l'accorde). PRetty hate machine définit ce qu'est le metal indus.
Musique brute, avec des samples un peu partout, une ambiance malsaine, sombre, glauque. Un mélange de metal et de musique électronique assez space. Pretty Hate Machine va finalement bien marcher, ce qui attire les convoitises de la maison de disques éditant l'album. Malgré les conflits entre Reznor et sa maison de disque, il continue à sortir des EPs (ou mini albums, trop court pour être qualifié d'album, mais trop long pour être qualifié de single), dont le plus connu est Broken. C'est avec cet EPs que se développe le caractère malsain et glauque de la musique de NIN. Un succès aussi.
C'est à cette époque qu'il rencontre un certain Brian Warner, ou Marylin Manson. Ce dernier qui participe à une des chansons de Broken : Gave Up :
Et oui, Manson était à peu près normal.
C'est en 1994 que NIN obtient son plus gros succès avec The Downward Spiral. Enorme album indus, une référence, et LA référence du groupe.
Closer :
Burn (titre inédit) :
Album qui contient la magnifique chanson Hurt.
Parallèlement, Marylin Manson monte son groupe, et sort quelques albums. Puis en 1996, Reznor produit l'album qui révèlera Manson au monde entier : Antichrist Superstar. C'est le début de la fin entre Reznor et Manson. la dernière apparition de Manson aux côtés de Reznor dans un clip sera sur Starfuckers Inc., issu du double album de NIN The Fragile, sorti en 1999, après quelques albums de remixes. Encore un succès.
Oui, on dirait un clip de Manson, mais voilà, Manson, sans Reznor, il n'est rien.
Bref, chacun continue de son côté.
2005 : With Teeth sort, et le public est divisé. C'est plus soft, moins dérangeant. Le virage amorcé sur The Fragile se concrétise, au profit d'un metal plus soft (tout est relatif), et de musiques plus mélodiques. Mais sa marche quand même avec son lot de hits.
The Hand that Feeds :
2007, soit seulement deux ans après With Teeth, NIn sors Year Zero, après un gros buzz sur le net, à base de jeu de pistes, de sites internets, et d'un trailer énigmatique. NIN s'attaque au concept album, où Reznor imagine le futur, de façon pas très optimiste.
Suvivalism :
Et c'est là que tout bascule. Excédé par l'industrie musicale et sa maison de disque (oui toujours), Reznor pète un cable et incite au vol de ses oeuvres durant un concert (ou au téléchargement, c'est pareil). Peu après, le contrat se termine, et Reznor poursuit tout seul son chemin, en diffusant ses oeuvres sur le net.
Et c'est en ce moment, à la surprise général, que Reznor sort un quadruple album : Ghosts I-IV.
On change à nouveau de cap, avec un album entièrement instrumental. 36 morceaux, pour 2h de musique. 5$ en téléchargement sur diverses plateformes. la première partie en libre téléchargement. Un projet assez énorme, bouclé en 10 semaines (et que je viens de recevoir à l'instant où j'écris ces lignes), avec la collaboration d'Atticus Ross. Reznor définit ce projet comme la bande originale de nos rêves. Rien de moins. Avec l'album, un packaging impressions constitués de multitudes d'images et fonds d'écrans. Chaque titre ne contient pas la pochette de l'album, mais une image unique.
L'album sortira en en double Cd avec son lot d'image, en édition vinyl, une édition deluxe avec DVD, Blue ray, et enfin l'édition ultra deluxe. 2500 ex, signé par Reznor lui même, et avec pleins de choses dedans.
Une nouvelle expérience musicale s'ouvre avec Ghosts. Et ça vaut le coup.
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