Metallica
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Metallica
Je m'attaque à un classique.
En effet, Metallica, malgré les déboires et les polémiques/controverse qu'on a bien plus lire dans la presse spécialisé, reste une référence dans le thrash metal. Alors oui, il y a eu les 90s et puis Load et Reloas qui sont de belles merdes comparés à Ride The Lightning ou encore Master Of Puppets. Soit, mais malgré ces faux pas, Metallica reste Metallica.
Formé à l'aube des années 80 par Lars Ulrich et James Hetfield, Metallica (nom qui viendrait d'un article de journal) recrute dès lors Dave Mustaine puis Cliff Burton (après le passage éclair d'un bassiste dont le nom m'échappe). Le line-up stabilisé, le groupe commence la compo et les concerts. ces concerts qui vont accroitre leur popularité dans la Bay Area (la cote ouest des Etats Unis, la Californie.) C'est ainsi que Metallica signe chez une maison de disque pour sortir leur premier album, qui fera l'effet d'une bombe dans le milieu heavy metal en général : Kill 'Em All. Ou la naissance du thrash.
L'album est un succès, mais très vite ça pète dans le groupe. Mustaine se drogue un peu trop aux yeux du reste du groupe. Il sera donc éjecté au profit de Kirk Hammett (ex Exodus). Cependant les musique de Hit The Lights ont été pour la plupart composées par Mustaine.
Le groupe profite de son succès naissant pour balancer leur deuxième galette en 1984 : Ride The Lightning. Pour beaucoup, il s'agit du meilleur album du groupe. En effet, on passe au stade supérieur. Son énorme, meilleure production, technique impeccable, chansons cultes... Tout y est. L'intro est bien trompeuse : sous cet air calme se cache une furie. 8 pistes, c'est peu pour certains. Mais dieu que c'est bon. Le groupe enchaine les concert, qui ont la particularité de voir le groupe constamment ivre. En effet, durant leur tournées, MEtallica se bourre littéralement la gueule, sorte de rituel.
L'album Ride The Lightning voit d'ailleurs l'apparition d'une balade, chose assez étonnante après quelques minutes de pures folies. Certains crieront au scandale, mais au final, "Fade To Black" fait l'unanimité (comme le reste de l'album). Je vous la conseille d'ailleurs.
1986 : Année bénie pour le thrash. Le heavy metal en général explose à la face du monde. Pour le thrash, c'est du tout bon. Metallica sort Master of Puppets, selon moi l'aboutissement du groupe. Leur sommet discographique. Rares diront qu'il y a redondance niveau construction de l'album. Début calme puis violent (Battery), balade finissant en apothéose (Welcome Home), Instrumental. On retrouvera encore cette construction sur le suivant, à peu de choses près. Mais le résultat est là : Metallica rempli des stades, l'album se vend comme des p'tits pains, du moins chez les metalleux, et Metallica est au sommet.
Mais un événement va tout faire basculer. Durant la tournée pour Master Of Puppet, Le groupe voyage en europe, et notamment dans le nord, patrie du batteur Lars Ulrich. Et c'est à ce moment qu'un accident survient, tuant le bassiste. Coup d'arrêt assez brutal. Mais le groupe s'en refera et repartira en studio, avec un nouveau bassiste : Jason Newsted, qui officiera pendant plus de 10 ans. C'est un groupe qui a les glandes qui entre en studio pour enregistrer "...And Justice For All". Beaucoup plus sombre, plus long, textes durs... La mort de Cliff Burton a du mal à passer.
Mais l'album, lui, passe. Nouveau succès, avec notamment premier clip du groupe à la clé. Première vraie controverse, sachant que Metallica s'était refusé de tourner un clip. Mais clip quand même. Mais pas n'importe quoi, pour One, magnifique ballade au final géant.
Le groupe ne cesse de gagner en popularité. Mais le sommet sera atteint avec le Black Album, et aussi la fin du groupe, pour les fans de la première heure.
1991 : Le grunge n'a pas encore provoqué le raz de marée, NEvermind n'étant pas encore sorti. Un autre se produit : celui de Metallica. Mais c'est un MEtallica nouveau. Fini le thrash brutal et technique, place à un heavy, certes couillu, mais plus lisse. Bob Rock étant derrière la production, faut pas s'attendre à une tuerie thrash. Néanmoins, l'album est de qualité. Metallica sait encore composer des classiques, et sait les transformer en tubes tournant en boucle sur les radio. Au total, l'album aura 5 singles, ce qui est limite overdose. Inutile de dire que l'album se vend de façon exponentielle. A cette époque, tout le monde connait Metallica, Metallica est énorme. On ne parle plus que de ça. Jusqu'à Nirvana, mais c'est autre chose.
Critiques mitigées parmi les puristes, mais ça reste un bon album.
S'ensuit une tournée monumentale, ou démesure est le maitre mot. Une tournée marathon qui durera plusieurs années, et un coffret pour immortalisé un des concerts : Live Shit Binge And Purge. Un concert de la tournée du Black ALbum, un autre de la tournée ... And Justice For all. 3h pour le premier. 2h30 pour l'autre. Un concert géant, une ambiance démentiel, un seul maitre mot : la démesure. Tout est démesure, pour le plus grand bonheur du public.
Seulement voilà, après cette tournée triomphale, il faut bien faire une pause. Il faut donc attention 1996 pour voir "Load", et la nouvelle mentalité du groupe. Déjà amorcée dans le Black Album, celui ci était quand même bien foutu. Mais ce qui va suivre sera bien pire. Cheveux courts, maquillages pour Kirk Hammett, fans de la première heure qui rejette cet album. Des compos mièvres et un nouveau public. Le vrai Metallica n'est plus. Et ce n'est pas avec Reload, album de "chutes" de Load, sorti en 1997, qui va arranger les choses. Un peu plus consistant, meilleur surtout, il ne fait qu'enfoncer le clou.
Puis viens l'affaire Napster. Napster qui était le Kazaa de l'époque. Ulrich attaque Napster. Tôlée monumentale avec le monde entier qui rejette le groupe, accusé de pompe à fric. Et dire que le groupe était réputé pour être "incorruptible" dans les années 80...Mais la vie suit son cours, et le groupe n'a pas tout perdu. Le live S&M le prouve, super mélange de thrash metal et de musique classique. Un grand concert, sobre, mais beau.
Puis viens la descente aux enfers, la vraie. Départ de J.Newsted en 2000, fatigué de ne pas pouvoir composer suffisamment (la quasi intégralité des compos du groupe étant celles du duo Ulrich-Hetfield, batteur et chanteur/guitariste). D'autre part la tension monte de plus en plus entre les membres du groupe. Hetfield part même en cure de désintoxication, pour se soigner de l'alcool qui ruine sa vie de famille. Ils ne sont plus que deux : L.Ulrich et K.Hammett. Cette période de douleur sera l'objet du documentaire "SOme Kind Of Monster", qui filme la vie du groupe jusqu'à la sortie de "St Anger".
Un album accouché dans la douleur après avoir finalement trouvé un bassiste, Robert Trujillo, transfuge de Suicidal Tendencies. Un album controversé : long, très long (75 minutes pour 11 morceaux), son brut et garage (connu aussi pour le son de batterie excécrable), l'album ne fait pas que des heureux. Mais il a prouvé que le groupe était toujorus là, et qu'il a remporté la plus belle victoire : rester en vie.
En effet, Metallica, malgré les déboires et les polémiques/controverse qu'on a bien plus lire dans la presse spécialisé, reste une référence dans le thrash metal. Alors oui, il y a eu les 90s et puis Load et Reloas qui sont de belles merdes comparés à Ride The Lightning ou encore Master Of Puppets. Soit, mais malgré ces faux pas, Metallica reste Metallica.
Formé à l'aube des années 80 par Lars Ulrich et James Hetfield, Metallica (nom qui viendrait d'un article de journal) recrute dès lors Dave Mustaine puis Cliff Burton (après le passage éclair d'un bassiste dont le nom m'échappe). Le line-up stabilisé, le groupe commence la compo et les concerts. ces concerts qui vont accroitre leur popularité dans la Bay Area (la cote ouest des Etats Unis, la Californie.) C'est ainsi que Metallica signe chez une maison de disque pour sortir leur premier album, qui fera l'effet d'une bombe dans le milieu heavy metal en général : Kill 'Em All. Ou la naissance du thrash.
L'album est un succès, mais très vite ça pète dans le groupe. Mustaine se drogue un peu trop aux yeux du reste du groupe. Il sera donc éjecté au profit de Kirk Hammett (ex Exodus). Cependant les musique de Hit The Lights ont été pour la plupart composées par Mustaine.
Le groupe profite de son succès naissant pour balancer leur deuxième galette en 1984 : Ride The Lightning. Pour beaucoup, il s'agit du meilleur album du groupe. En effet, on passe au stade supérieur. Son énorme, meilleure production, technique impeccable, chansons cultes... Tout y est. L'intro est bien trompeuse : sous cet air calme se cache une furie. 8 pistes, c'est peu pour certains. Mais dieu que c'est bon. Le groupe enchaine les concert, qui ont la particularité de voir le groupe constamment ivre. En effet, durant leur tournées, MEtallica se bourre littéralement la gueule, sorte de rituel.
L'album Ride The Lightning voit d'ailleurs l'apparition d'une balade, chose assez étonnante après quelques minutes de pures folies. Certains crieront au scandale, mais au final, "Fade To Black" fait l'unanimité (comme le reste de l'album). Je vous la conseille d'ailleurs.
1986 : Année bénie pour le thrash. Le heavy metal en général explose à la face du monde. Pour le thrash, c'est du tout bon. Metallica sort Master of Puppets, selon moi l'aboutissement du groupe. Leur sommet discographique. Rares diront qu'il y a redondance niveau construction de l'album. Début calme puis violent (Battery), balade finissant en apothéose (Welcome Home), Instrumental. On retrouvera encore cette construction sur le suivant, à peu de choses près. Mais le résultat est là : Metallica rempli des stades, l'album se vend comme des p'tits pains, du moins chez les metalleux, et Metallica est au sommet.
Mais un événement va tout faire basculer. Durant la tournée pour Master Of Puppet, Le groupe voyage en europe, et notamment dans le nord, patrie du batteur Lars Ulrich. Et c'est à ce moment qu'un accident survient, tuant le bassiste. Coup d'arrêt assez brutal. Mais le groupe s'en refera et repartira en studio, avec un nouveau bassiste : Jason Newsted, qui officiera pendant plus de 10 ans. C'est un groupe qui a les glandes qui entre en studio pour enregistrer "...And Justice For All". Beaucoup plus sombre, plus long, textes durs... La mort de Cliff Burton a du mal à passer.
Mais l'album, lui, passe. Nouveau succès, avec notamment premier clip du groupe à la clé. Première vraie controverse, sachant que Metallica s'était refusé de tourner un clip. Mais clip quand même. Mais pas n'importe quoi, pour One, magnifique ballade au final géant.
Le groupe ne cesse de gagner en popularité. Mais le sommet sera atteint avec le Black Album, et aussi la fin du groupe, pour les fans de la première heure.
1991 : Le grunge n'a pas encore provoqué le raz de marée, NEvermind n'étant pas encore sorti. Un autre se produit : celui de Metallica. Mais c'est un MEtallica nouveau. Fini le thrash brutal et technique, place à un heavy, certes couillu, mais plus lisse. Bob Rock étant derrière la production, faut pas s'attendre à une tuerie thrash. Néanmoins, l'album est de qualité. Metallica sait encore composer des classiques, et sait les transformer en tubes tournant en boucle sur les radio. Au total, l'album aura 5 singles, ce qui est limite overdose. Inutile de dire que l'album se vend de façon exponentielle. A cette époque, tout le monde connait Metallica, Metallica est énorme. On ne parle plus que de ça. Jusqu'à Nirvana, mais c'est autre chose.
Critiques mitigées parmi les puristes, mais ça reste un bon album.
S'ensuit une tournée monumentale, ou démesure est le maitre mot. Une tournée marathon qui durera plusieurs années, et un coffret pour immortalisé un des concerts : Live Shit Binge And Purge. Un concert de la tournée du Black ALbum, un autre de la tournée ... And Justice For all. 3h pour le premier. 2h30 pour l'autre. Un concert géant, une ambiance démentiel, un seul maitre mot : la démesure. Tout est démesure, pour le plus grand bonheur du public.
Seulement voilà, après cette tournée triomphale, il faut bien faire une pause. Il faut donc attention 1996 pour voir "Load", et la nouvelle mentalité du groupe. Déjà amorcée dans le Black Album, celui ci était quand même bien foutu. Mais ce qui va suivre sera bien pire. Cheveux courts, maquillages pour Kirk Hammett, fans de la première heure qui rejette cet album. Des compos mièvres et un nouveau public. Le vrai Metallica n'est plus. Et ce n'est pas avec Reload, album de "chutes" de Load, sorti en 1997, qui va arranger les choses. Un peu plus consistant, meilleur surtout, il ne fait qu'enfoncer le clou.
Puis viens l'affaire Napster. Napster qui était le Kazaa de l'époque. Ulrich attaque Napster. Tôlée monumentale avec le monde entier qui rejette le groupe, accusé de pompe à fric. Et dire que le groupe était réputé pour être "incorruptible" dans les années 80...Mais la vie suit son cours, et le groupe n'a pas tout perdu. Le live S&M le prouve, super mélange de thrash metal et de musique classique. Un grand concert, sobre, mais beau.
Puis viens la descente aux enfers, la vraie. Départ de J.Newsted en 2000, fatigué de ne pas pouvoir composer suffisamment (la quasi intégralité des compos du groupe étant celles du duo Ulrich-Hetfield, batteur et chanteur/guitariste). D'autre part la tension monte de plus en plus entre les membres du groupe. Hetfield part même en cure de désintoxication, pour se soigner de l'alcool qui ruine sa vie de famille. Ils ne sont plus que deux : L.Ulrich et K.Hammett. Cette période de douleur sera l'objet du documentaire "SOme Kind Of Monster", qui filme la vie du groupe jusqu'à la sortie de "St Anger".
Un album accouché dans la douleur après avoir finalement trouvé un bassiste, Robert Trujillo, transfuge de Suicidal Tendencies. Un album controversé : long, très long (75 minutes pour 11 morceaux), son brut et garage (connu aussi pour le son de batterie excécrable), l'album ne fait pas que des heureux. Mais il a prouvé que le groupe était toujorus là, et qu'il a remporté la plus belle victoire : rester en vie.
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